La boucle transatlantique
Une double traversée de l’Atlantique, en solitaire à bord d’un petit voilier de 6,50 mètres. L’objectif ? Montrer que performance sportive et écologie sont conciliables.
pourquoi une boucle ?
pourquoi une boucle ?
La Mini-Transat m’a toujours fait rêver.
Pour qui veut se lancer en course au large, c’est presque un passage obligé. Mais le format actuel de la Mini-Transat n’est pas soutenable pour la planète : à l’arrivée en Guadeloupe, les voiliers sont chargés sur des cargos tandis que la plupart des skippers reviennent en avion. À la clé, le bilan carbone est important : ce retour propulsé au pétrole émet près de 12 tonnes CO2eq. En comparaison, il nous faudrait émettre annuellement 2 tonnes de CO2eq pour respecter l’accord de Paris sur le Climat et maintenir une planète habitable. Ce modèle de course à sens unique appartient au passé et hypothèque notre futur.
En lançant mon projet de Mini-Transat, je me suis donc fixé une contrainte : je ramènerai mon voilier depuis la Guadeloupe à la voile !
Après mon arrivée en novembre aux Antilles, je laisserai passer l’hiver en poursuivant mes études à l’international : de janvier à mai 2026, je vais donc suivre des cours à Montréal. Dès le retour de la belle saison, je rejoindrai mon petit voilier aux Antilles avant de m’élancer pour 30 jours de mer en solitaire en direction de la Vendée. Ainsi, je diviserai par 7 mon bilan carbone comparativement à un retour classique en cargo et en avion.
De cette contrainte du retour à la voile est donc née une aventure unique : la Boucle Transatlantique !

pourquoi un petit voilier ?
Pourquoi un petit voilier ?
Je m’élancerai à bord du mini “Groupe Satov”, un voilier de type Maxi 6.50 disposant d’une étrave arrondie afin de gagner en vitesse.
L’avantage d’un petit voilier ? Le bilan carbone de sa construction est bien inférieur. De plus, le risque d’une collision avec des cétacés est considérablement réduit, car je dépasserai rarement les 15 noeuds, environ la vitesse à partir de laquelle les mammifères marins ne parviennent plus à éviter la collision.
Plus petit est le bateau, plus petit est le bilan carbone,
Le deroule du projet
Courses du circuit mini 6.50
Qualification hors-course
Après les première navigations en mars, la qualification à la Mini-Transat 2025 est validée en juin 2023. Pour cette première saison, les résultats ont été au-dessus des attentes, avec 3 podiums (dont une victoire) sur 4 courses.
Courses du circuit mini 6.50
Course Les Sables – Les Açores – Les Sables
L’objectif phare de la saison est le Championnat de France espoir de course en large en solitaire, qui se joue sur 4 épreuves du circuit Mini 6.50. Avec 3 victoires sur les 3 premières courses, toutes les planètes semblent s’aligner. Mais une avarie de structure sur la dernière course me contraint à l’abandon. J’ai tiré les leçons de cet échec en renforçant le bateau pour qu’il soit prêt à traverser l’Atlantique.
Courses du circuit mini 6.50
Mini-transat
C’est l’année cruciale ! En septembre 2025, je larguerai ainsi les amarres pour ma Boucle Transatlantique.
Retour & Tentative de record de l’atlantique
Arrivée prévue au port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en juillet 2026 !

la sensibilisation
Dans mon projet de Boucle Transatlantique, la sensibilisation des écoles et du grand public au plancton ainsi qu’au changement climatique occupe une place centrale.